Francine Shapiro, psychologue américaine, a découvert en 1987 un moyen très simple de stimuler un mécanisme d’auto-guérison présent en chacun de nous. Cette méthode a été importée en France en 1994, popularisée par David Servan-Schreiber dans son livre "Guérir".
L'EMDR a été reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour le traitement du stress post-traumatique, et permet de soulager la dépression, les phobies ou encore les troubles alimentaires. Son efficacité a été scientifiquement prouvée par de nombreuses études contrôlées.
Ce mécanisme neuro-émotionnel déclenché par les mouvements oculaires permet de dépasser des vécus traumatiques non digérés responsables de divers symptômes, parfois très invalidants. On peut ainsi soigner des séquelles traumatiques même de nombreuses années après.
EMDR signifie en anglais Eye Movement Desensibilisation and Reprocessing, soit la désensibilisation et le retraitement (de l'information) par les mouvements oculaires
DSA signifie Désensibilisation par Stimulations Alternées, car ce protocole peut se faire également par des stimulations kinesthésiques (tapotements sur les genoux ou les épaules, par exemple), ou bien auditives, permettant aux personnes mal-voyantes ou ayant un problème oculaire, comme un glaucome, d'accéder à cette thérapie.
La formation EMDR-DSA® enseignée par l'AHTMA reprend strictement le protocole rigoureux enseigné par Francine Shapiro.
Cet accompagnement repose sur le balayage rapide de droite à gauche (oculaire, kinesthésique ou auditif), alors même que la personne se reconnecte au souvenir le plus marquant de l'événement traumatisant par la pensée. Au fur et à mesure de cette phase dite de "désensibilisation", le cerveau va transformer cet évènement traumatique en mauvais souvenir, dégageant ainsi la charge émotionnelle qui impactait sa vie actuelle.
Dans un second temps, une fois cette désensibilisation terminée, nous passons à la phase de retraitement (le R de EMDR) qui va vous permettre d'intégrer ce souvenir avec le regard positif que vous auriez voulu avoir initialement.
Tout au long de l'accompagnement EMDR-DSA® nous utilisons vos propres mots, que nous vous aidons à trouver par des questions précises. Notre approche est toujours bienveillante et sans aucun jugement.
L'accompagnement EMDR-DSA® s'articule autour de 3 séances minimum :
Recueil de votre histoire,
puis choix de l'objectif,
et préparation du cadre de suivi des prochaines séances
Evaluation des paramètres du protocole EMDR-DSA®
et désensibilisation du traumatisme
Réévaluation des paramètres du protocole,
retraitement positif de l'information,
vérification si plus de perturbations résiduelles
et clôture de l'accompagnement de l'objectif choisi à la 1ère étape
Des séances intermédiaires sont souvent nécessaires si la désensibilisation ou le retraitement (2e et 3e étape) ne peuvent se faire en une fois, ce que nous découvrirons en direct, durant la séance.
Les séances peuvent se faire de quelques jours d'intervalle à 2 semaines, selon vos ressentis et la manière dont vous les "digérez".
Pour votre bien, je peux refuser de faire un accompagnement EMDR-DSA® dans les cas suivants :
Antécédents vasculaires cérébraux (AVC) : ne pas traiter avec l'EMDR en dehors d'un cadre sécurisé, que je ne peux pas vous proposer
Problématiques de fond psychiatrique ou psychotique (paranoïa, schizophrénie, etc) : je ne suis pas formée à cela (risques de décompensation).
Epilepsie : à voir selon la fréquence des crises, leur importance, mieux vaudrait ne pas traiter avec le balayage oculaire, et voir si un médecin formé à la désensibilisation kinesthésique et/ou auditive peut vous prendre en charge
Nous regarderons ensemble, selon le contexte, dans les cas suivants :
Etat physique : selon l'état physique dans lequel vous êtes, nous envisagerons ensemble un accompagnement préalable en kinésiologie, pour rééquilibrer le physique et l'émotionnel.
Grossesse : tout dépend du stade de la grossesse, de votre état physique global, de votre demande également (si elle est liée à la grossesse ou non, par exemple)
Problèmes cardiaques : tout dépend ici aussi de votre problématique et de votre suivi cardiaque ; prenez conseil auprès de votre médecin avant d'entreprendre un accompagnement EMDR-DSA®
Dépression : rejoint la problématique de l'état physique, à rééquilibrer peut-être dans un premier temps en kinésiologie
Alcoolisme, toxicomanie : l'efficacité de l'EMDR-DSA® risque d'être compromise car les processus neurologiques sont altérés ; un suivi en kinésiologie pourrait être bénéfique.
Deuil d'enfant : je ne suis pas (encore) formée
Voyons ensemble quel accompagnement sera le plus adapté à vos besoins.
Par téléphone au 07.49.11.73.72, ou directement par internet :